top of page

Qu'est-ce qui reste malgré tout à faire?

Capture d’écran 2021-01-05 à 16.01.41.pn

Afin de réduire les chiffres, différentes politiques ont été mises en place par la plupart des pays, telles que des soins et un soutien psychologique, la mise en place de différents programmes éducatifs et de préparation à la vie quotidienne dans le système scolaire, la programmation d’interventions des services de santé afin de créer des campagnes de prévention et de sensibilisation ainsi que la mise à disposition de centres disposant de soins complets aux victimes d’agression sexuelles.

​

Cependant, le chemin à parcourir reste encore long. Cette émancipation de la parole n’est pas suffisante. Malgré le nombre croissant de témoignages, le nombre d’actions prises pour prévenir la violence sexuelle demeure limité et peu de ces mesures sont évaluées. L’ensemble de ces narrations ont permis de souligner et rendre visibles les nombreuses situations intolérables que subissent les femmes, devenues désormais des faits sociaux. Pourtant, malgré une hausse de 23% des plaintes déposées pour violences sexuelles durant le premier semestre 2018 en France, le nombre de condamnation pour ces actes a diminué de 25% ces dix dernière années. Mais pourquoi cela ? Et bien car «le donne vittime di violenza hanno paura di non essere credute. In troppi casi hanno ragione» a dit Paola di Nicola, une des premières juges en Italie à militer contre ces violences. En Italie, les accusations de violences sont malheureusement encore très faibles car « sono dal 7 al 10 per cento dei casi di violenza. La metà sono archiviate. Del 5 per cento che va a giudizio, la metà si conclude con un’assoluzione. Le donne denunciano poco appunto perché temono di non essere credute. La violenza è l’unico reato in cui la vittima non viene creduta."

​

Alors qu’est-ce qui doit être encore fait ? « Il nous faut des moyens supplémentaires pour aider et écouter ces femmes, on nécessite d’un renforcement des moyens, des structures spécialisés car parfois on a du mal à accueillir toutes les femmes qui se présentent à nos structures » - a déclaré à BFM Françoise Brié, directrice de la fédération nationale solidarité femme (FNSF). La France, ainsi que l’Italie et l’ensemble des pays sensibles à ce sujet, nécessitent aujourd’hui la spécialisation de tous les dispositifs présents, y compris des structures d’hébergement spécialisés, une augmentation des effectifs dans les mécanismes qui seraient mis en place pour permettre un réel suivi des victimes; de même, la mise en place d’une juridiction spécialisée en matière de violences devrait également être envisagée. Ces structures spécialisées permettraient de répondre correctement aux besoins des victimes.

images-5.jpeg
images-4.jpeg

© LemouvementMeTooenFranceetenItalie

bottom of page